À l’époque, c’était le rythme des fifres et tambours qui accompagnait les employés sur leur lieu de travail. En tant que membre d’honneur, Marcel Bonvin s’inspire du «Tambourin» pour créer l’identité de la cave qu’il fonde en 1987. Marcel parvient à transmettre cette tradition à tous ses enfants sauf à Ismaël. Ce dernier ne trouve pas son inspiration dans le son des fifres et le battement des tambours. En effet, depuis ses 12 ans, il mixe des hits de Drum and Bass dans son coin.
«La journée, Ismaël court comme un bouquetin sur la montagne. Le soir, dans sa cave, il se transforme en DJ pour bercer ses vins», nous confie son épouse Madeleine. C’est depuis 2008 que ces deux fanfarons ont pris en main les baguettes de la cave familiale. Ils décident de moderniser le graphisme qui définit leur cave. Ne sachant pas vraiment sur quel pied danser, Ismaël et Madeleine appellent à l’aide l’artiste Pierre Zufferey. C’est alors que le grand «T» est venu remplacer les étiquettes du tambourin pour accélérer le tempo.
Jeunes et dynamiques, Ismaël et Madeleine sont aussi de véritables compositeurs d’expériences. Pour eux, «le vin créé des liens magiques». Que ce soit Tartar’péro ou dégustation après un saut à l’élastique, nos jeunes encaveurs repoussent les limites. Ils ont même réussi à convaincre le célèbre freestyler James Woods de venir déguster leurs vins après une journée au snowpark de Crans-Montana. Retrouve d’ailleurs la vidéo sur notre site internet.
À la cave Le Tambourin, les platines sont venues remplacer la grosse caisse, mais la musique reste le secret de la famille Bonvin.