Marie-Thérèse Chappaz, c’est le visage qui vient à l’esprit de tout
amateur de vin suisse. Le phénomène, la légende vivante, la papesse
du Valais : mais, comment a-t-elle atteint une telle renommée ?
«Vigneronne de l’année» en 1996, «Icône du vin suisse» en 2016, Marie-Thérèse est aussi un mythe en dehors des frontières. Le 8 novembre 2015, elle reçoit le Prix d’excellence Lalique-Villa d’Este 2015 «Lady of Wine». Cette année encore, son Grain par Grain Petite Arvine Domaine des Claives devient le premier cru helvétique à obtenir la note exceptionnelle de 100, soit la totalité des points, à la célèbre publication Robert Parker Wine Advocate.
L’excellence, c’est ce que Marie-Thérèse cherche sans cesse
d’atteindre. Chaque année, elle tend vers un idéal, vers un
but : élever de grands vins représentatifs de leur terroir. Elle se
remet constamment en question et évalue la pertinence de
ses choix. En 1997, elle choisit de convertir l’ensemble de
son domaine en biodynamie, une démarche en phase avec
sa philosophie de respect de l’environnement, de la vie et du
terroir. Pour elle, «l’agriculture biodynamique ne solutionnera
pas tous les maux de la terre, mais elle est véritablement une
agriculture d’avenir et une agriculture qui soignera la Terre».
Pionnière dans cette viticulture durable et écologique, Marie-Thérèse Chappaz a choisi de choyer ses terres, de les entretenir et de respecter chaque terroir, chaque cépage. Pour elle, il faut que «le vin soit, pour l’amoureux du vin et pour l’homme qui le boit, le messager de son sol, de ses racines, de son climat, du millésime, de l’ambiance et de son vigneron».