L’histoire du domaine Clos de Géronde s’est construite pierre par pierre, brique après brique. Maçon de formation, c’est à l’usine que Frédéric Zufferey s’est formé. En dehors du travail, il aide son père, qui, comme beaucoup de Valaisans, possède des vignes, mais livre la majorité de la récolte.
«Je travaillais à l’usine la journée, de 6h30 à 15h, puis j’allais à la vigne», nous confie-t-il. Pour Frédéric, la viticulture se transforme vite en passion. D’ailleurs, il est à peine majeur lorsqu’il achète ses premières parcelles. Notre encaveur poursuit son chantier en investissant dans de très belles vignes comme le Clos de Géronde qu’il choisit avec parcimonie. Pour lui, «la base de la réussite d’un grand vin, c’est un cépage adapté au terroir».
Frédéric maîtrise le métier de la vigne. Par contre, il manque de connaissances oenologiques pour ouvrir sa propre cave. Pas du genre «laisse béton», il se forme en autodidacte. Il apprend sur le tas en se documentant à la pelle et en s’inspirant des plus grands producteurs de Bourgogne.
C’est au pied du mur que Frédéric s’est façonné. Il a réussi à s’entourer des bonnes personnes pour juger de la qualité des produits qu’il élabore dans la cave qu’il a lui-même construite. Aujourd’hui, le Clos de Géronde repose sur une fondation solide grâce à des vins taillés à la perfection.